segunda-feira, fevereiro 18, 2008

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Le Canada, meilleure place d'affaire que les États-Unis

Le Canada, meilleure place d'affaire que les États-Unis

Le palmarès annuel de l'Economist Intelligence Unit (du même groupe que le magazine The Economist) donne la quatrième place au Canada parmi les meilleurs endroits pour faire des affaires au monde.

Les lauréats sont, dans l'ordre, le Danemark, la Finlande et Singapour et le Canada. Selon l'Economist Intelligence Unit, le Danemark, champion de cette année, a pris la première place en raison de l'équilibre entre l'État et le marché.

Le Canada a même délogé les États-Unis.

Augmentation du nombre d'étudiants étrangers et des jeunes adultes dans les universités

En effet, les étrangers et les jeunes adultes ont contribué à l'augmentation du nombre d'étudiants inscrits dans les universités canadiennes au cours de l'année scolaire 2005-2006. Selon Statistique Canada, 1 047 700 étudiants sont inscrits à des cours. Il s'agit d'une hausse de 3 % par rapport à 2004-2005, l'année scolaire où le nombre d'étudiants inscrits a franchi la barre du million pour la première fois.

Comme les années précédentes, la hausse enregistrée en 2005-2006 était attribuable essentiellement aux étudiants âgés de 18 à 24 ans. Leur nombre s'est accru de 2,8 pour cent, pour s'établir à un peu plus de 673 000. Ces jeunes adultes représentaient 64 pour cent des inscriptions totales.

De ce nombre, 80 200 sont des étudiants étrangers inscrits à des programmes dans les universités canadiennes. La hausse est de 6 % par rapport à l'année précédente. Ils représentaient 7,7 pour cent de l'effectif total. La moitié de ces étudiants étrangers sont originaires d'Asie. Parmi les provinces canadiennes, l'Ontario, la Colombie-Britannique et le Québec ont attiré près de 78 % des étudiants internationaux.

Il y a eu une hausse des inscriptions à temps plein dans six provinces. Au Québec, on a enregistré une hausse de 2,2 %. Au Nouveau-Brunswick, les effectifs à temps plein ont augmenté de 1 %. Le Québec et les trois provinces maritimes ont par ailleurs enregistré une baisse des inscriptions à temps partiel.

Les femmes étudiantes continuent d'être plus nombreuses que les hommes étudiants, surtout au premier cycle universitaire. Les étudiantes représentaient 58 % de toutes les inscriptions, une proportion demeurée stable depuis 2001.

Le chômage recule à nouveau au Québec et au Canada

L'économie canadienne ne semble pas vivre les contrecoups des difficultés ressenties aux États-Unis puisque le taux de chômage au pays a reculé de 0,2 % pour atteindre 5, 8 %, un creux inégalé en 33 ans.

En effet, les spécialistes avancent que 46 600 emplois ont été créés au cours du mois de janvier 2008 au Canada. Statistique Canada attribue presque entièrement cette progression à la croissance de l'emploi à temps plein, particulièrement dans les services professionnels, scientifiques et techniques, ainsi que dans la construction.

Le chômage au Québec a suivi la même tendance canadienne et s'est établi à 6,8 % en janvier, comparativement à 7 % un mois plus tôt.

Selon les analystes, l'économie canadienne a gagné 337 000 emplois au cours des douze derniers mois.

Le choix de Montréal pour les immigrants : pas toujours la meilleure décision

Le choix de Montréal pour les immigrants : pas toujours la meilleure décision

Chaque année le Québec accueille des milliers de nouveaux arrivants qui s'installent à plus de 80 % à Montréal. Pourquoi font-ils le choix de la métropole québécoise plutôt que de la région? Pour de nombreuses raisons mais surtout parce qu'ils ont l'impression qu'ils y trouveront plus facilement du travail, qu'ils ont souvent des contacts sur place, et aussi parce qu'ils se sentent plus proches de produits culturels et alimentaires reliés à leur culture d'origine.

Mais une étude vient contredire l'impression qu'il est plus facile de trouver un travail intéressant économiquement à Montréal. En effet, selon Statistique Canada, les immigrants qui optent pour la campagne ou les petites villes ont une situation financière beaucoup plus intéressante que ceux qui vivent dans les grands centres urbains.

Cette étude pan-canadienne a suivi le parcours d'immigrants installés de 1992 à 2005. Selon l'auteur de l'étude, les immigrants installés en région sont nettement avantagés. En effet, l'écart de revenu entre les nouveaux arrivants et la population locale diminue beaucoup plus rapidement à la campagne qu'à la ville.

Selon les chiffres compilés entre 1992 et 2005, l'écart de revenu dans les grandes villes est de 37 % la première année entre le nouvel arrivant et la population locale. Il diminue à 10 % après 13 ans. Dans les petites régions urbaines, non seulement le fossé était moins grand au départ (14 %), mais les immigrants sont même parvenus, après 13 ans, à gagner un salaire de 18 % supérieur à celui de la population locale. L'avantage est encore plus grand en campagne, où, dès la première année, le revenu des immigrants était de 4 % plus élevé.

De très bonnes nouvelles pour les réfugiés, souvent des individus très vulnérables. L'étude nous apprend que ceux qui s'installent en région gagnent, après un an seulement, un revenu de 10 % supérieur à celui de la population locale alors que dans les grandes villes, 13 ans après leur arrivée, leur revenu est toujours inférieur de 20 %.

Selon l'auteur de la recherche, l'apprentissage de la langue se fait plus facilement dans les régions rurales. Aussi, le niveau de scolarité élevé des immigrants est un avantage beaucoup plus marqué en région, où le taux de scolarité général est plus faible.